« Entre Mer et Pensées, Jardin et Marées,
Bucoliques, les messages infinis
M'arrivent aussi vite que je les écris ! »

Spectacle de l’hiver

9 Fév 2023

road

Je roule doucement, dans le froid de l’hiver,
Tout est si beau que mes yeux s’émerveillent,
Tout s’est arrêté sur place tout est figé,
Comme si le temps aussi s’était stoppé.
Plus de vie, rien ne bouge, tout est givré
Plus de vert, tout est devenu immaculé.

Seule pour admirer je me suis garée,
Je marche maintenant sur le bas-côté.
Dans les feuilles or et marron, gelées,
J’entends juste mes pas un à un crépiter.

Dans un silence complet, j’étais guidée
Mon instinct ici, m’a gentiment amenée
Je suis récompensée de l’avoir écouté.
C’est tellement beau, est-ce que je rêve?
Dans ce paysage, ce silence blanc givré
Suis-je endormie dans mon lit ou éveillée?

Curieuse, je veux voir encore plus loin
Peut-être une dernière photo, avant le soir,
Jouer avec les derniers rayons qui pointent,
J’imagine une immense perspective et voir
Le soleil se coucher sur la plaine après ce virage
J’avance donc jusqu’aux derniers feuillages.

Une scène féerique m’apparaît
Ou plutôt j’ose dire, qu’elle m’attendait
Là, à quelques pas, de ma voiture
Hébétée et comblée comme d’habitude
Quand j’écoute  mes envies,
Quand je m’arrête pour photographier,
Quelques vues qui me font vibrer
Quand je pars pour capter le réel,
Je ne suis jamais déçue, au contraire.

Rien ne m’avait prévenue, aucun signe,
Mais lorsque le dernier arbre disparut,
Mon spectacle est parfait, sublime !

road

Comme une carte postale retouchée, vieillie
Dans ce froid gelé, ces bêtes, immobiles,
Ne bougeaient ni pattes ni queue, pas un cil
Ces animaux majestueux ne faisaient aucun bruit
Telle une image figée, en mode pose, sur l’ordi.

Entre tristesse et gratitude j’étais partagée.
Même sous les arbres nus, quelques-uns abrités,
Des températures négatives affichant moins huit,
Alors, n’osant les effrayer j’étais figée moi aussi.
Car sur cette route, aucune âme qui vive
Mise à part elles et moi toutes surprises,
Que faisaient-elles là par ce froid horrible,
Si ce n’est pour combler mon œil d’artiste?
Afin qu’à mon tour, je puisse vous les offrir.

1 Commentaire

  1. La Bertrésienne

    Quand je lis ce texte, je vois cette beauté que tu as su photographier,c’est magnifique ce givré de l’hiver, les arbres sont fiers de leurs habits.
    Continue Constance de nous émerveiller avec la nature et tes mots si justes,en roulant tranquillement aux rythmes de tes balades et tes inspirations quotidiennes.
    La Bertrésienne.

    Réponse

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