« Entre Mer et Pensées, Jardin et Marées,
Bucoliques, les messages infinis
M'arrivent aussi vite que je les écris ! »
Et si…
Et si, cette espace de verdure était là plage ?
Et si, au loin, la mer se tenait, la plus basse.
Si elle était là bas…un peu plus bas ?
Comme je serais bien,
Comme je serais sereine,
Comme ici le vent me caresserait
Et le soleil me chaufferait
Comme je serais bien, sereine.
Je ferme les yeux et j’y suis. C’est vrai.
Les Merles remplacent les mouettes
Le bruit des branches miment les vaguelettes
Les feuilles des lauriers chantent les claquettes
Doublent le cliquetis des flaques d’eau salées
Je suis très bien sereine, pieds nus par terre.
Je respire, peut-être je m’endors et je rêve.
Combien de temps à durée cette trêve
Je ne saurais définir il fait encore clair.
Le vent monte et se lève
La marée va montée c’est l’heure de rentrer.
J’ouvre les yeux, je me réveille,
L’espace d’un instant, dans ce grand pré
Mais aussi, là bas, aux pieds des rochers,
Pourtant je ne suis pas à la mer.
Tout est parfait comme sur la plage en été,
Mon bien être, au milieu de tout ce vert
Mon ressenti physique est pur et réel
Est-ce mon âme qui a fait le reste ?
M’a-t-elle emmené jusqu’à la mer ?
Ou m’a-t elle donné ce bonheur éphémère
Afin de guérir mes plaits encore fraîches ?
A l’instant où j’écris le soleil m’éclaire
Il me touche, me caresse, m’éblouit
Il me réchauffe de ses rayons fantastiques
Ceux qui enveloppent et protègent d’un clique
Tel un manteau, d’une cape invisible
Je suis bien entourée, apaisée, comblée.
Tout est parfait, en cette fin de journée
Combien de temps à durée ce joli rêve
Cette parenthèse bien réelle, à la mer
Je n’en connais pas vraiment la durée
Je ne sais pas comment j’y suis arrivée
Je me sens juste belle, légère bronzée
Sereine comme sur la plage en été.
J’ai juste moins loin pour rentrer.
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